Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale d’élimination des violences faites aux femmes chaque 25 novembre, l’Association SONG-TAABA a organisé une conférence publique ce 02 février 2024 à Ouahigouya. Sur le thème « changements climatiques, quels impacts sur la femme et atténuation des effets », les femmes du Yatenga et du Loroum, ont été sensibilisées sur les mesures d’atténuation face aux changements climatiques.
? FORTE MOBILISATION POUR MIEUX APPREENDER LES QUESTIONS
Célébrée le 25 novembre de chaque année, le thème de cette année de la journée internationale de la de lutte contre les violences faites aux femmes a porté sur l’impact du changement climatique sur les droits de la femme. Dans la région du Nord, les changements climatiques ont un impact sur la gent féminine à divers plans.
Aidez la femme à mieux s’adapter aux changements climatiques par atténuation par l’information
. SAVADOGO/TAPSOBA Joséphine. coordonnatrice de l’association SONG- TAABA
Selon, la coordonnatrice de l’association SONG-TAABA, SAVADOGO/TAPSOBA Joséphine, c’est la femme qui est la plus touchée par les problèmes climatiques jusqu’à ce que ses droits soient violés en permanence. Pour elle, l’autre moitié du ciel est actrice clé dans la recherche des besoins vitaux des familles alors que ces mêmes besoins vitaux se raréfient « Nous sommes une zone à forts défis sécuritaires avec de milliers de déplacés dont plus de la moitié est constituée de femmes. Dans notre contexte, vous savez bien qu’elles sont les actrices principales dans la recherche de besoins comme le bois de chauffe, l’eau et autres besoins en lien avec l’environnement. Notre association, en faisant cette forme de célébration en différé veut créer un cadre de réflexion avec les services techniques sur les solutions à adopter pour amoindrir les effets des changements climatiques », s’est-elle confiée.
A l ‘issue de cette journée, la cinquantaine des femmes leaders des organisations et groupements ont pris connaissance des effets des changements climatiques sur l’existence humaine, surtout celle des femmes au niveau de la région du Nord. Et c’est avec l’appui des services techniques de l’environnement du Yatenga, que des solutions sont proposées afin de favoriser la résilience des femmes de la région face à ce fléau. Mieux, sous l’impulsion de José ZERBO, les participantes ont fait des propositions endogènes de solutions et d’expérience de résilience face aux effets des changements climatiques.
Si l’environnement est défavorable, la femme aussi est défavorisée.
La responsabilité est plus du coté des hommes qui font des forets leur source économique
Venue au compte de la commune de Namissiguima, Aguiratou PORGO affirme que la situation de la femme dans sa commune est plus que complexe car les changements climatiques et la sécheresse ont entraîné d’autres formes de violations des droits de la femme. Elles sont contraintes parfois à des pratiques qui ternissent leur dignité et dégradent l’environnement. Et de défendre la femme en indiquant que s’elles en font de la forêt une source de recherche de bois de chauffe pour la cuisine, les hommes dévastent l’environnement pour des intérêts purement économiques. Aussi, selon elle, le manque d’emploi est aussi une cause de la situation déplorable que subit la protection environnementale.
; nous sommes les plus impactées par les changements climatiques
Quant à Kadisso ZANGO, la situation est plus que difficile car avec le déplacement des populations, la responsabilité de trouver du bois revient aux femmes. Et de souligner que l’importance de l’arbre dans la vie de l’homme n’est plus à démonter en ces termes. « La protection de l’environnement bénéficie plus à la femme comme la désertification l’impacte plus, il faut donc qu’ensemble nous travaillons pour la protection de l’environnement » a-t-elle conclu.
Des pratiques déplorables et destructrices de l’environnement au Nord
Des pratiques déplorables jusqu’à la coupe de espèces protégées constatées dans la région du Nord selon l’agents de eaux et forets
Pour le communicateur du jour, Josée ZERBO, la question de la reforestation dans la région du Nord est plus préoccupante avec la coupe abusive du bois. Certaines femmes vont détruire les forêts tout en évitant de toucher les espèces protégées. « Nous invitons les femmes à l’usage des foyers améliorés, la bonne gestion des ressources et la sensibilisation des populations sur les pratiques dévastatrices » a-t-il suggéré.
; les autorités ont salué l’initiative de SONG-TAABA qui est un cadre de diffusion de la bonne information
Et au secrétaire général de la Province, Pierre Claver BAMBARA, de saluer l’initiative de l’association Song-Taaba car l’élan de renforcement des capacités des femmes est une très bonne idée. Se situant dans une zone qui accueille des milliers de déplacés avec une forte pression sur l’environnement, il faut saluer ces actions de sensibilisation et d’appui conseils en gestion des ressources naturelles comme élan de cette association en marge de la célébration de cette journée d’élimination des violences faites aux femmes.
Drissa Wendbark
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BURKINA FASO - REGION DU NORD - OUAHIGOUYA
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